mercredi 8 juin 2011

Vision express : la bande-annonce de la semaine

Le directeur des ressources humaines



EN UNE PHRASE : 

Le DRH d'une boulangerie de Jérusalem, séparé de sa femme, et en perpétuelle dispute avec sa fille, doit pour redorer l'image de l'entreprise, ramener le corps d'une de ses employés décédée dans un attentat, dans son village natal, à des centaines de km de là...

VOIR LE FILM?
Un road movie à l'israëlienne, en voilà une chose rare! Un périple initiatique et spirituelle d'une personne qui réapprend à vivre, sur toîle de fond de l'hiver roumain et de rencontres extravagantes : original et intriguant selon moi. Une fable humaine aux abords intéressant.

PAS VOIR LE FILM?

Aucune raison particulière!

INFOS

Réalisé par : Eran Riklis
Avec: Marc Ivanir, Guri Alfi, Noah Silver...
Durée: 1h43
Pays: France, Allemagne, Israel, Roumanie
Date de sortie: le 8 juin 2011

samedi 4 juin 2011

Critique Constructive?

En feuilletant la magazine "Première" du mois de juin, je me suis posée une question existentielle : pourquoi le succés d'une œuvre tient-il aussi de son nombre d'astérisques miroitantes? Le célèbre magazine des professionnels du cinéma grouille d'étoiles : de beaucoup d'étoiles si le (la) critique a apprécié le film, de peu, pas d'étoiles, voire d'un zéro si il (elle) n'a pas trouvé le film du tout (mais alors là du tout) à son gout.

Source: abonnement-libre.com


Depuis quelques temps, on assiste sur la Toile à une avalanche de sites sur le cinéma et les DVD. Le but est de faire parler des œuvres, ce qui arrange bien leurs auteurs qui jouissent désormais d'une publicité supplémentaire depuis l'explosion d'Internet. Le revers de la médaille? Dans cette surabondance de l'information, chacun y va de son commentaire impulsif, présomptueux et parfois même acerbe.

Or, la critique reste un jugement esthétique, le Robert (2009), la définit comme "l'art de juger les ouvrages de l'esprit, les œuvres littéraires artistiques". En d'autres termes, la critique est la plus subjective des appréciations objectives : le fait de ne pas apprécier certains aspects d'un film ne signifie pas qu'il faille faire fi de ses qualités, beaucoup ont tendance à l'oublier. Néanmoins, nulle n'est mon intention de faire la diatribe des critiques cinéma, ou de la critique en elle-même (qui existe depuis 19121),  mais simplement de remettre les choses dans leur contexte : comme le disait Destouches dans cette expression de 1732 devenue classique : "La critique est aisée, mais l'art est difficile".     
 
1.http://www.ecrannoir.fr/dossiers/critique/histoire.htm

mercredi 1 juin 2011

Vision Express: La bande-annonce de la semaine

X-men : First class


EN UNE PHRASE:

Avant que les mutants n'aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n'étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois...

POURQUOI LE VOIR? 

Le film ravira les aficionados de la séries, qui relate les origines de l'épopée des héros de Marvel. Avec en outre, le contexte historique mouvementé de l'époque ( les années 1960), le film va révéler des volets de la série, demeurés obscurs jusque là.


NE PAS LE VOIR? 

Ceux qui sont fans des anciens personnages de la trilogie seront déçus : les protagonistes y seront aux abonnés absents, ou ne feront qu'une petite apparition (Wolverine), d'ailleurs certains n'étaient pas encore "nés"...

Infos :
Réalisé par : Matthew Vaughn
Avec : James McAvoy, Kevin Bacon, Michael Fassbender, Nicholas Hoult...
Date de sortie : 1er juin 2011
Durée: 132 minutes

lundi 23 mai 2011

Spécial Cannes : La Palme d'Or

Et la Palme d'Or du 64e Festival de Cannes est attribuée à, roulement de tambour..."The Tree of life" de Terrence Mallick :
Avec : Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain.
Durée : 148 minutes
Date de sortie en Belgique : 25 mai 2011

The Tree of life

Synopsis:

Dans les années 50, Jack grandit entre un père autoritaire, obsédé par la réussite de ses enfants et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l’oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, et à affronter les colères de son  père, obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu’au jour où un tragique événement vient perturber cet équilibre fragile.  



 

Bill Pohlad, le producteur du fil reçoit le prix pour Terrence Mallick, grand absent de la soirée.

La critique

"Épopée cosmique", "Symphonie musicale en plusieurs mouvements" , "Immensité de l'univers des origines de la vie à travers méandres tortueusement humains de la vie d'une famille simple"...Voilà le type d'expressions imagées et dithyrambiques qui parsèment les critiques presse. Ce film est il est vrai "cosmique", je ne m'attendais pas à ce que cette expression soit prise dans son sens littéral : les images du cosmos, big bang, dinosaures et autres grands évènements annonciateurs de la naissance de notre monde font en fait partie intégrale du film. Ce fut je le crois, une réelle surprise pour moi et pour les autres spectateurs de la salle, qui ne s'attendant pas à voir des images dignes de la "National Geographic Channel", se sont dirigés vers la sortie en grand nombre, avant même la fin de la première heure. 
Ces images étaient pourtant très belles, empreintes de mysticisme et de spiritualité, mais elles étaient en général trop longues, et trop nombreuses, ce qui a  pu en dérouter plus d'un.
Passé la première existentielle du film, on se plonge dans le quotidien d'une famille moyenne des années 1950. Le père est bourru, la mère est douce, et on suit ce jeune garçon, comme tant d'autres, qui apprend la vie. Fondamentalement, il ne se passe rien. Intrinsèquement, on suit le tracé de ce jeune garçon, devenu homme et de sa route vers sa rédemption, Sean Penn ( en fait très peu présent dans le film), incarne de manière désincarnée cet homme perdu, qui recherche un sens à sa vie à travers les souvenirs de son enfance. Jessica Chastain est il est vrai, pleine de grâce et aérienne, elle incarne une mère aimante et effacée devant son mari. Ce rôle, lui sied à merveille. Brad Pitt est lui très juste dans le rôle du père qui élève ses gamins à la dure, mais qui au fond est un grand sensible, plein de regret. La profondeur des personnages est parfois mise contradiction avec des scènes et des plans trop long du paysage. Je suis pour ma part ressorti de là avec un sentiment mitigé. En gros joli, c'est vrai, mais il manque quelque chose pour réellement transcender. Peut-être une demi-heure en moins?

Tema: les réalisateurs rares
Ils sont talentueux, mais se font aussi rare à l'écran que la comète de Halley, petit coup d'œil de quelques grands cinéastes qui privilégient la qualité à la quantité:



 


Né dans l’Illinois, Terrence Malick a grandi au Texas et dans l’Oklahoma. Diplômé de Harvard en 1966, il a aussi suivi un cycle d’études à Oxford grâce à une bourse. Il travaille ensuite pour les magazines Life et The New Yorker, et enseigne au MIT avant d’intégrer l’American Film Institute. Il a réalisé "La Balade Sauvage, Les Moissons du Ciel, La Ligne Rouge, Le Nouveau Monde et The Tree of life". Il vient de remporter la Palme d'Or au festival de Cannes 2011et vient d’achever le tournage d’un film encore sans titre, provisoirement intitulé Untitled Love Story 1.


James Gray: un film tout les 5 ans

  two lovers 2.
Lauréat du Lion d'argent à Venise et du Prix de la critique à Deauville, son premier long-métrage, "Little Odessa" (1995).James Gray a pourtant dû prendre son mal en patience pour gagner la confiance des producteurs. Son second film, "The Yards"  ne sortit ainsi qu'en 2000, puis "La Nuit nous appartient" sept ans plus tard et "Two Lovers"2 dans la foulée l'année d'après. Avec seulement quatre films en 13 ans, le cinéaste américain réussit pourtant à s'imposer parmi les plus grands réalisateurs et se retrouva même membre du jury lors du festival de Cannes 2009. Je trouve que James Gray est un réalisateur très talentueux: ses films qui ont pour toîle de fonds les milieux de la maffia ou des immigrés de New-York, sont toujours teinté d'une ambiance particulière, sombre et éclectique. Des classiques à voir pour les fans de la Grosse Pomme.

Sofia Coppola : un film tout les 4 ans
 



Ici accompagnée de Kirsten Dunst l'héroïne de "Marie-Antoinette" (2005).

Sofia se fait la main sur un court-métrage, "Lick the Star". S'ensuivront quatre films en 11 ans autour du même sujet : la quête d'identité et la vacuité de la vie. "Virgin Suicides" (2000), présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, "Lost in Translation" (2004) et "Marie-Antoinette" (2006) furent tous les trois salués par la critique, avant que "Somewhere" (2011), pourtant lauréat du Lion d'or à Venise, lui vaille ses premiers commentaires négatifs.Pour ma part, cette cinéaste est je trouve une des plus talentueuse de sa génération : rendre Bill Murray attirant, où Marie-Antoinette sympathique relève de l'exploit.


Stanley Kubrick: le génie rare.




Le premier long-métrage de Stanley Kubrick, Fear and Desire, sort en 1953. Deux autres films suivent rapidement avant la sortie "des Sentiers de la gloire" en 1957, son premier grand succès. Après "Spartacus" (1961), le cinéaste s'éloigne d'Hollywood pour s'installer en Angleterre d'où il sort "Lolita", puis "Docteur Folamour". Deux films risqués, mais encensés qui lui permettent ensuite de prendre tout son temps pour réaliser des oeuvres aujourd'hui devenues cultes : "2001, L'Odyssée de l'espace" (1968), "Orange Mécanique" (1971), "Barry Lyndon" (1975), "Shining"  (1980), "Full Metal Jacket" (1987) et enfin "Eyes Wide Shut" (1998). En 46 ans de carrière, il n'aura ainsi tourné que treize films, mais quels films !
2. Source : Le soir/Mad journal. 




















































































jeudi 19 mai 2011

Spécial Cannes : Le cinéma belge à l'honneur


Deux Belges à Cannes


Le festival est cette année présidé par Robert DeNiro. Cannes.Fr

A cannes en 2005. Cinetelerevue.be


Le 11 mai 2011, s'est ouvert l'un des festivals les plus célèbres et les plus glamour du monde du cinéma : le festival de Cannes. Cette année encore les belges font la part belle au festival: les frères Dardenne y ont présenté "Le gamin aux vélo", d'autre part Bouli Lanners et ses "Géants", et "La fée" D'Abel et Gordon seront présenté au public lors du festival parallèle de la "Quinzaine des réalisateurs". Ce sera la  cinquième participation des frères Dardenne à Cannes. Jusqu'ici leurs films ont toujours été primés : de "Rosetta" en 1999 qui reçu la Palme d'Or du festival et le prix d'interprétation féminine (qui révéla Emilie Duquenne), à une 2e Palme d'Or pour "l'Enfant" en 2005, en passant par "Le fils" qui reçu le prix de l'interprétation masculine décernée à Olivier Gourmet, l'un de leur acteur fétiche.
(Source: Le Soir/Mad)

Le gamin au vélo

Réalisé par : Luc et Jean-Pierre Dardenne
Avec : Thomas Doret, Cécile De France
Durée: 87 minutes



actustar.com
Synopsis

Cyril (Thomas Doret) est un jeune garçon en colère : en colère parce que son père l'a abandonné, en colère car il vit dans un centre de jeunes, et surtout en colère parce qu'on lui a pris son vélo. Sur son chemin, il va rencontrer Samantha, une jolie coiffeuse qui va lui retrouver son vélo et lui rendre le goût à la vie.

La critique

Les frères Dardenne ont pour habitude de faire un cinéma parfois sombre et à la limite du documentaire. Or la nouvelle histoire des Seraignois est plutôt racontée comme un conte, celui d'un enfant perdu qui tombe sur une gentille fée, qui va exaucer tout ses vœux secrets. Poésie mise à part, ce film simple met en lumière la violence juvénile, paradoxalement avec une extrême délicatesse : le jeune Thomas Doret ( nouvelle révélation des frères Dardenne) est tout simplement excellent et très juste dans le rôle de cet enfant qui a intériorisé son mal-être pour se protéger du monde extérieur. De son côté Cécile De France a beau y paraître 10 ans de plus que son âge, son personnage de coiffeuse fatiguée, rayonne de bonté à travers tout le film. Rares sont les actrices connues qui ont joué pour les Dardenne, même si Olivier Gourmet y fait une brève apparition et que Jérémy Renier y jouent le temps de quelques scènes le (froid) père démissionnaire. Le film aurait pu être réellement sombre, sans compter le doigté des frères Dardenne pour éclairer le spectateur qui comme Cyril, en ressortira apaisé.

Tema: Le cinéma flamand


Ces dernières années on assiste à l'explosion du cinéma belge francophone sur la scène internationale : de la comédie avec "Les Barons" (2009) du molembeekois Nabil Ben Yadir, en passant par de Joachim Lafosse, et le drame psychologique avec Mr Nobody (2009), "Dikkenek" d'Olivier Van Hoofstad ( joli succès en France)...tout un panel d'œuvre nationales qui ont connu un joli (ou surprenant) succès, hors des frontières du plat pays. D'autres part, la cérémonie des "Magritte du cinéma", inaugurée en février 2011, récompense pour la première fois les œuvres et le travail des professionnels du cinéma belge francophone. Et "Le gamin au vélo" des frères Dardenne, jusqu'à présent salué par la critique, va permettre encore de beaux jours au cinéma du sud du pays...
Mais qu'en est-t-il de nos voisins du nord? Crise politique et gouvernement provisoire, sur gouvernement provisoire a provoqué une espèce de "cassure" entre les deux régions, en est-il autant du point de vue artistique?

En réalité il n'existe pas réellement de cinéma belge, mais un cinéma francophone qui s'exporte et un cinéma flamand qui jusqu'ici à rarement dépassé les frontières du Nord du pays.
En effet, trés peu d'oeuvres s'exportent, même à Bruxelles ou en Wallonie.
Pourtant, les années 2000 ont été  fructueuses pour le cinéma flamand, de nombreuses productions sortent chaque années et fonctionnent très bien dans leurs salles. Déjà pas mal de films ont joui d'un joli succès dans les salles obscures: "Loft1 (1million d'entrées!), De Zaak Alzheimer2...et autant d'autres thrillers “hollywoodiens”, des comédies, romantiques, de films noirs, de drames émouvants…
Les oeuvres flamandes ne se cantonnent pas au cinéma populaire, par exemple "Rundskop (Tête de bœuf)", Un premier film, signé Michaël Roskam, est un polar efficace qui surprend en revendiquant fièrement ses racines et ses dialectes.
On y parle de la mafia des hormones, avec des hommes qui franchissent les frontières linguistiques, et s'expriment dans les patois du Limbourg ou de la région liégeoise.



Or la visibilité des œuvres flamandes est on ne peut plus aléatoire: de passage en ville je regarde les films à l'affiche dans les cinémas du haut de la ville, aucune trace pourtant des gros succès de ce printemps en Flandres.Cela étant car les œuvres flamandes ne sont quasi pas distribuées à Bruxelles et en Wallonie, excepté dans les cinémas Kinepolis.

Pierre Drouot, Patron du Vlaams Audiovisueel Fonds (VAF), en charge de la politique cinématographique du nord du pays, Pierre Drouot a mis en place une redoutable stratégie qui a permis d'exposer et d'établir le cinéma flamand dans ses contrées, car contrairement aux francophones, les Flamands donnent souvent la priorité à leur cinéma :

Le Top 10 du box-office flamand

Comme on peut le voir ci-dessus de 2000 à 2010, le cinéma flamand a accumulé de nombreux succès populaires.

1. Loft (2008), de Erik Van Looy : 1,2 millions.
2. De zaak alzheimer (2003), de Erick Van Looy : 800.000.
3. La merditude des choses (2009), de Felix Van Groeningen : 450.000.
4. Dossier K (2009), de Jan Verheyen : 408.000.
5. Zot van A (2010), de Jan Verheyen : 400.000 (exploitation pas terminée)
6. Team spirit 2 (2003), de Jan Verheyen : 354.000.
7. Team spirit (2000), de Jan Verheyen : 337.000.
8. Ben X (2007), de Nic Balthazar : 315.000.
9. Pauline et Paulette (2000), de Lieven Debrauwer : 252.000
10. Windkracht 10 (2006), de Hans Herbots : 233.000.
(Source: http://www.lesoir.be/culture/cinema/2011-02-02/labellise-belge-le-film-flamand-dribble-le-cinema-francophone-819283.php)

Le cinéma flamand est donc fin prêt s'affirmer sur la scène internationale, et peut-être même à dépasser leur confrères francophones...Mais avant de penser à franchir les frontières du pays il serait peut-être judicieux de mettre a profit la culture belge des deux côtés de la frontière, si nos salles accueillent autant d'œuvres venues du quatre coins du monde pourquoi garder une tant d'hésitation envers les œuvres nationales? A quand une union des genres?

1. http://www.loftdefilm.be/
2. http://ms.skynet.be/alzheimer/





mardi 5 avril 2011

La sortie de la semaine : Thor (3D)

Thor 3D

Date de sortie en Belgique : 6 avril 2011
Réalisé par: Kenneth Brannagh
Avec : Chris Hemsworth, Natalie Portman, Anthony Hopkins...
Durée : 1h54


 
                                                       Source:Youtube
 

Synopsis
Thor, arrogant guerrier du Royaume d'Asgard est banni par son père du royaume d'Odin et envoyé sur Terre pour avoir causé une guerre ancestrale. Il est désormais condamné à vivre parmi les humains...

Critique
Mythes, légendes, actions, Thor (3D), de Kenneth Brannagh  a beau s'être attiré les foudres de la presse avant même sa sortie, je n'en ai pas été déçue...pas surprise non plus. 
Inspiré du personnage du comic-book éponyme édité chez Marvel,  Thor 3D est un blockbuster ( traduction film à grand spectacle pour les néophytes) américain, qui contient tous les ingrédients d'un blockbuster (moyen)  classique : de l'action à gogo (flash lumineux et casse garantie), une histoire d'amour un peu mièvre en arrière plan (avec une Natalie Portman tout en discrétion pour jouer le rôle de la jeune donzelle), et une rédemption qui finit en happy end (Amen!). Le seul gros soucis à mon humble avis était le 3D: je n'ai toujours pas réellement cmpris à cette tendance à tout "3déliser". Où est passé le temps où il suffisait que le projectionniste éteigne les lumières de la salle, pour qu'on ne soit plus qu'obnubiler par la magie des écrans, sans lunettes jetables, et triple stéréo ?Nostalgie mise de côté, les lunettes ne sont pas d'une nécessité primordiale dans le film, la différence avec où sans fut pour ma part, à peine perceptible...

Tema : Quand la mythologie inspire le grand écran. 

Pour éclairer nos lanternes sur le péplum, voici une liste non-exhaustive de films inspirés de héros de l'Olympe et de récits mythologiques, qui ont  marqué le cinéma du 20e siècle.

Les Grecs, leurs architecture, leur empire, et leurs dieux légendaires la mythologie hellénistique fascine le public depuis de nombreuses années et le cinéma a eu tôt fait de s'en emparer. Dans les années soixante, les mythiques studios italiens de la Cinecitta ont sorti une multitude de longs-métrages consacrés aux héros de la Grèce antique, avec Hercule souvent érigé en surhomme admiré des hommes et désiré des femmes :

source : cinemovies.fr

En effet, on ne peut parler péplum sans citer les mythiques studios italiens de la Cinecittà. Les années 1950,  jusqu'au milieu des années 1960 marquent l'âge d'or des péplums de production italienne : plus de 150 films seront produits dans ces studios, créés au départ dans les années 30 sous le joug de Mussolini, pour contrer le monopole et l'afflux constant de productions hollywoodiennes. Steeve Reeves incarna en 1959  le rôle du (sculptural) héros invincible dans "Hercule et la reine de Lydie" de Pietro Franscisi. La mythologie fait vendre et ce deuxième opus (qui suivit "Les douze travaux d'Hercule" sorti  l'année précédente), a à l'époque attiré les foules grâces à ses décors somptueux et ses techniques en avance, mais n'a néanmoins pas subjugué les critiques, principalement pour le scénario parfois lent et le manque de profondeur de l'interprétation du héros principal...

http://www.youtube.com/watch?v=qileqC-vU6w

Hélène de Troie de Robert Wise,  date de 1956 et son remake "Troie" (2004) de Wolfgang Petersen relate tout deux l'histoire de la princesse de Troie : Hélène, femme de Ménélas, roi de Troie, tombe éperdument amoureuse du prince troyen Pâris et décide de s'enfuir avec lui ce qui déclenchera la colère de Ménélas et la guerre de Troie.


http://www.notrecinema.com/images/cache/h%C3%A9l%C3%A8ne-de-troie-affiche_117743_12103.jpg




Ce dernier, grand succès commercial des années 2000, est librement inspiré des poèmes épiques de l'Iliade et d'Homère pour des raisons commerciales.


Le monde télévisuel des séries et des animés n'en est pas resté en reste. Tout le monde se rappelle de cette "mythique" série des années 1990, qui protagonisait une héroïne (pour changer) princesse guerrière, protectrice des plus démunis et experte sur les champs de bataille. La série néo- zélandaise," Xena la guerrière" (1995-2001), a autant marqué par ses intrigues mythologiques de demi-dieux et de héros déchus que par les forces surnaturelles, et par les combats impressionnants distillés dans la série. La série diffusé à travers le monde à connu un succès retentissant, et avait à l'époque créé la controverse à cause de ses scènes de violences répétées, pas toujours adaptées à une audience jeune.


Source: série-80.net
        
Source : série-80.net
Toute personne francophone ayant grandi dans les années 1990, se souvient de l'inoubliable "Club Dorothée" et de ses dessins animés légendaires (oui, légendaires). Parmi eux, un des plus célèbres animés, inspirés des mangas de Masami Kumurada,  racontait le récit de chevalier guerriers (encore, typique de la Grèce antique) qui lutte pour sauver la Terre où à défaut la princesse Athéna réincarnation de la déesse Athéna elle-même: "Les chevaliers du Zodiaque" ( "Saint Seiya" en version originale japonaise c'est-à-dire les soldats sacrés).  Nombreux sont ceux qui dénoncèrent la violence de cette série qui fut finalement supprimée des programmes en 1995, par le CSA.

Et récemment...
Source: actucine.com
Au départ, les Percy Jackson était  une série de livres heroic fantasy pour jeunes basés sur la mythologie grecque, publiés entre 2005 et 2010 par Rick Riordan. Au cinéma, l'une des dernières "super-production mythologique" relate les aventures de ce  eune adolescent américain, Percy, qui se découvre être en fait le fils d'un Dieu grec. En effet, les dieux et déesses grecs n'ont pas disparu, mais ils vivent  parmi et en l'occurrence, à New-York. Le film sorti en février 2010 fut un franc succès et la suite est déjà attendue pour cette année. Réalisé par Chris Colombus, "Percy Jackson et le voleur de foudre" est un film d'aventure principalement destiné aux adolescents, mais est néanmoins autant divertissant pour les grands rêveurs: allons qui n'a jamais rêvé de disposer au moins pour une journée des pouvoirs d'Hercule, de la sagesse d'Athéna ou de la beauté d'un Apollon? Voici quelques images du premier film en attendant le second opus:


lundi 4 avril 2011

Vision Express : La bande-annonce de la semaine

Tambièn la lluvia (Même la pluie)

EN UNE PHRASE

Le film raconte l'histoire d'une équipe de tournage en Bolivie, qui va se retrouver face à une révolte locale contre le pouvoir en place et  aux choix qu'ils devront faire entre soutenir leur cause, où poursuivre leur entreprise.

POURQUOI LE VOIR?

D'un point de vue esthétique, "Même la pluie" semble est plein de belles images de ces contrées inconnues d'Amérique du Sud . Le film à d'ailleurs été choisi par l'Espagne pour concourir à l'Oscar du meilleur film étranger 2011.


NE PAS LE VOIR?

La plupart des figurants du film ne sont apparemment pas des acteurs, cela ajouté à un parallélisme des histoires construit à partir de plusieurs niveaux narratifs: les conflits sociaux qui éclatent donnent au film une autre dimension, plus documentaire ce qui pourrait gêner les fans de fiction pure.

Infos

Réalisation: Iciar Bollain
Avec :
Luis Tosar : Costa, le producteur
Gael García Bernal : Sebastián le réalisateur 
Juan Carlos Aduviri : Daniel Aduviri / Hatuey
Karra Elejalde : Antón  
Christophe Colomb : Juan
Antonio de Montesinot : Alberto